Filière céréales

Aperçu de la filière céréales locales au Sénégal

L’agriculture sénégalaise a connu des changements importants durant ces cinquante dernières années. D’une agriculture à l’origine vivrière et familiale, elle a été fortement orientée sur les cultures de rente (arachide et coton). L’arachide a été ainsi pendant plusieurs décennies le moteur de l’économie sénégalaise (Beaujeu et al. 2009). La filière arachide traverse une crise importante avec une baisse de la production. La production augmente, en revanche, dans les filières céréales (mil, riz, maïs), fruits et légumes, et manioc, répondant à la demande locale croissante.

Avec le développement de l’irrigation, notamment dans la vallée du Fleuve Sénégal, les performances de la filière riz se sont améliorées, même si des disparités sont notées en fonction notamment de la maîtrise de l’eau, des pratiques culturales, de la qualité de la transformation. La production de mil, culture pluviale traditionnelle, qui avait fortement régressé, est également en hausse dans un objectif d’autoconsommation et de commercialisation. Les micro et petites entreprises jouent un rôle central de valorisation de la production nationale à destination des marchés de consommation urbains.

Présentation de la filière

transformation mil-photo kamikazz

Production, transformation et commercialisation céréales locales

Institutions et politiques

L’organisation institutionnelle du secteur et les politiques de développement

Acteurs et organisations

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Il existe au Sénégal de nombreuses es organisations socioprofessionnelles agricoles : groupements villageois, associations villageoises, Groupements d’intérêt économique et des fédérations régionales et nationales puissantes, montrant ainsi une volonté nette de prise en charge du développement par les acteurs à la base.

Projets et programmes

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Des projets d’appui à la production ou la transformation des céréales locales