Les politiques agricoles de la période coloniale à la libéralisation ont été fortement orientées sur l’approvisionnement des marchés extérieurs et urbains avec la promotion de la riziculture irriguée dans la Vallée du Fleuve Sénégal et surtout de l’arachide dans le bassin arachidier.

Le développement fulgurant de la culture de l’arachide a entrainé une réduction de la culture vivrière du mil qui a nécessité la mise en place une politique d’importation massive de riz pour garantir l’alimentation des populations. Avec la baisse des revenus de l’arachide, le gouvernement du Sénégal a mis l’accent, à partir des années 80, sur la production de riz pour limiter les importations croissantes de riz brisé qui est maintenant fortement ancré dans les habitudes alimentaires