Politique
Évolution de la politique horticole au Sénégal.
En 1992-1993, l’État élabore un plan directeur horticole pour valoriser le savoir-faire paysan et son potentiel productif. En 1994 Il améliore le statut administratif de la division en la propulsant au rang de direction de l’horticulture.
La stratégie vise la diversification des productions à travers une spécialisation des zones de production, l’amélioration de la gestion de la qualité, la diversification des exportations et des débouchés sur le plan international et sous régional.
L’État met l’accent sur l’amélioration variétale et la promotion de technologies intensives à travers la recherche et le conseil agricole avec l’institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), le laboratoire de l’université Cheikh Anta Diop (LAE).
Les autorités ont pris en compte la filière horticole dans différents programmes d’investissement à travers le Plan national de développement de l’agriculture (PNDA), et les politiques agricoles : la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA), la Stratégie de croissance accélérée (SCA) avec la grappe agro-industrie. La filière horticole conserve une place importante dans la nouvelle stratégie, dénommée Plan Sénégal Émergent (PSE), qui constitue le référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme.
Pour accroître la production horticole, le Sénégal a investi 40 milliards de francs Cfa en appui avec la banque mondiale à travers un projet de développement et de financement de l’agro-business. Le gouvernement met l’accent sur la production de l’oignon et la tomate industrielle pour le marché national mais également, et surtout, les produits horticoles d’exportation, à travers la Stratégie de développement et de promotion des exportations (STRADEX) mise en oeuvre par l’Agence sénégalaise de promotion des exportations, et la Fondation Origine Sénégal fruits et Légumes.