Quelles actualités dans le secteur – Semaine du 29/04/2024

La polémique autour des produits Nestlé L’ONG suisse – Public Eye – a révélé que les laits et bouillies infantiles à destination des pays à faibles revenus, notamment au Sénégal, contiennent du sucre ajouté, contrairement aux mêmes produits vendus en Europe. « Comment Nestlé rend les enfants accros au sucre dans les pays à revenus plus faibles », […]

Publié le 2 mai 2024

La polémique autour des produits Nestlé

L’ONG suisse – Public Eye – a révélé que les laits et bouillies infantiles à destination des pays à faibles revenus, notamment au Sénégal, contiennent du sucre ajouté, contrairement aux mêmes produits vendus en Europe. « Comment Nestlé rend les enfants accros au sucre dans les pays à revenus plus faibles », voilà le titre de la dernière enquête de Public Eye qui fait réagir au Sénégal. L’ONG et le Réseau international d’action pour l’alimentation infantile ont passé au crible 150 produits commercialisés, par le géant agroalimentaire, au Sénégal, en Afrique du Sud, au Nigeria, mais aussi en Amérique latine. Résultat : la quasi-totalité des céréales Celerac pour bébé examinées contiennent du sucre ajouté. Au Sénégal cela correspond à 5,9 g soit plus d’un carré de sucre par portion. Pourtant les experts à l’échelle du monde s’accordent pour dire qu’il ne fait pas ajouter de sucre dans les produits destinées à cette cible. D’ailleurs en Europe, ces mêmes produits sont commercialisés sans sucre.

Nestlé pour sa part se défend en expliquant qu’il respecte la législation en vigueur dans les pays. Encore une fois la morale de cette histoire est qu’avant d’exiger le respect des autres il faut se respecter soit même. A quand une législation aux normes et rigoureuse dans notre pays?

source : actunet

Plus d’info : Afriqueenligne

1er acte en faveur de l’autosuffisance alimentaire du nouveau gouvernement

Au Sénégal, Pape Ndao, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, a donné le coup d’envoi du Projet d’appui à la production de semences certifiées de riz pluvial (2PSRP), le 27 avril dernier. Selon les informations relayées par les médias locaux, cette initiative sera mise en œuvre en partenariat avec l’Agence japonaise de la coopération internationale (JICA) sur une durée de 3 ans et pour un coût total de 1,8 milliard de francs CFA (3 millions $). « Ce projet est destiné à accompagner les contrôleurs semenciers, les techniciens et les acteurs impliqués dans la production de semences certifiées de riz pluvial, par des formations aux procédures et technologies appropriées ainsi qu’à travers des dotations d’équipements indispensables à une prise en charge correcte de leurs tâches quotidiennes ». Ce projet est pertinent dans un contexte ou 60% de nos besoins en riz sont importés.

Source : agenceecofin

Le bureau de mise à niveau continue d’accompagner le secteur privé

Le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) a signé, mardi, à Dakar, des conventions de partenariat avec vingt et une entreprises sénégalaises, d’un montant 1,2 milliard en termes d’investissements et de 497 millions de francs en termes de primes.

‘’Les 21 entreprises accompagnées ont prévu d’investir 1,2 milliards de francs CFA. Et pour ces investissements, le BMN va accompagner ces entreprises avec des primes d’ordre de 497 millions de francs CFA’’, a déclaré Fatou Diana Ba, directrice général du BMN, lors de la cérémonie de signature. Les 21 entreprises viennent des régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Fatick, Saint-Louis, Matam et Tambacounda.

Les plans de mise à niveau de ces 21 entreprises venant de Dakar, Thiès, Diourbel, Fatick, Saint-Louis, Matam et Tambacounda ont été validés dans le cadre du Programme national de mise à niveau.

Source : APS

Des initiatives d’appui à la transformation agroalimentaire par des groupements de femmes

Dans le cadre de son partenariat avec la commune de tankanto escale et le centre de formation professionnelle de saré yoba, l’association Tankanto Initiatives Solidaires a initié une séance de renforcement de capacités en transformation de fruits et légumes. L’atelier a eu lieu du 22 au 26 avril 2024 dans les locaux du centre où pendant cinq (5) jours dix (10) femmes leaders sélectionnées au niveau des carrés maraichers de la commune ont intégré les coulisses de l’économie alimentaire pour s’exercer à ce métier très noble de futures transformatrices. Une telle action a été réalisée grâce à l’appui technique et financier des membres de l’association et de certains mécènes de la Loire atlantique de France (entrepreneurs, personnes morales en retraite). Au total, huit (8) spéculations locales sont passées au peigne fin du processus. Il s’agit du sirop, de la marmelade et de la confiture de mangue, de moringa, de pomme d’acajoux et de piment en plus des conserves sur la pomme d’acajoux, la carotte, le gombo et l’oignon.

Source : Koldanews

Des grandes entreprises privées font du social

La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a offert, lundi, des balles de paille de canne à sucre d’une valeur de quatre milliards de francs CFA aux éleveurs de la zone de Bardiale, un village situé près de Richard-Toll (nord). Ce don intervient dans un contexte de soudure, les premières pluies n’étant pas encore tombées et le tapis herbacé ayant “disparu depuis le mois de novembre”.

Source : APS

La société minière Endeavour Mining a offert vingt-quatre moulins agricoles pour un montant total de 17 750 000 millions de francs FCFA aux femmes des communes de Sabodala et Khossanto son partenaire Vivo Energy. «Il s’agit de 5 moulins à mil, 9 décortiqueuses et 10 moulins à pâte d’arachide», explique Mouhamadou Lamine Diop, coordonnateur des ressources en substances et des investissements communautaires au sein du département performance sociale de l’entreprise. Il s’agit d’une aide destinée à encourager et accompagner la transformation dans la zone.

Source : Newsdaysfr

206 jeunes porteurs de projets agroalimentaires formés en agribusiness par l’ITA

L’ITA a formé 206 personnes, dans la région de Ziguinchor, atteignant un objectif de 103%, a-t-il indiqué, au terme d’une remise d’attestation de formation à des jeunes de cette région.

La formation a été menée en partenariat avec le Projet d’appui au développement des compétences et d’entrepreneuriat des jeunes dans les secteurs porteurs et l’État du Sénégal.

“De 2020 à 2024, nous avons accompagné des jeunes de cinq régions [Dakar, Thiès, Kaolack Saint Louis et Ziguinchor] sur l’agriculture modernisée et l’industrialisation”, a rappelé Fallou Sarr.

Selon lui, le PDCEJ est un projet du ministère en charge de la Formation professionnelle.

“Il est financé par l’État du Sénégal et la Banque africaine de développement’’ avec un volet agribusiness ‘’confié à l’ITA’’ et dont la mise en œuvre est prévue de 2020 à 2024.

Source : APS