FAO : la problématique de l’élevage pastoral pas assez reflétée dans les politiques agricoles au Sénégal

La problématique de l’élevage pastoral n’est pas assez reflétée dans les politiques agricoles au Sénégal. C’est le constat qu’à partagé le représentant au Sénégal de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) lors de la 7ème édition de ‘’Fenêtre sur l’agriculture », un séminaire-débat organisé par l’ONU et l’IPAR (Initiative Prospective Agricole et Rurale).

Publié le 13 mai 2015

Vincent Martin s’exprimait lors de l’ouverture de la 7ème édition des ‘’Fenêtres sur l’agriculture », un séminaire-débats organisé par la FAO et l’agriculture et l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) et axé sur l’élevage pastoral et la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal.

‘’Le secteur de l’élevage est très important sur le plan économique, social, communautaire et nutritionnel », a-t-il ajouté. Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, il représente 44% en moyenne du produit intérieur brut (PIB) agricole régional. Au Sénégal, sur la période 2000-2009, il a contribué pour 4% à la formation du PIB national et 28% au niveau du du secteur primaire en 2011.
‘’Aujourd’hui, on est dans une dynamique où l’élevage revient au devant de la scène avec des initiatives comme le PRAPS (Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel) financé par la Banque mondial », a indiqué M. Martin.
Selon lui, la question de la vulnérabilité des pasteurs mérite d’être mieux cernée et le traitement de l’élevage pastoral implique une dynamique sectorielle associée à une large concertation avec toutes les parties concernées. ‘’Il faut aussi privilégier une démarche intégrée associée à des approches participatives et innovantes de gestion collective des ressources pastorales », a affirmé encore le fonctionnaire de la FAO.

A ce titre il a suggéré le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC) tout en veillant à prendre en considération la dimension protection sociale compte tenu de la vulnérabilité des éleveurs pastoraux.

M. Vincent recommande aussi de prendre en compte les aspects nutritionnels dans les programmes d’intervention en faveur de l’élevage et de l’économie pastorale.
Apanews

Source : SENENEWS.com